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16 mars 2009

Gaullisme? Suivisme ? dépassement du possible ?

La France meurt en entrant dans l'OTAN !

Il n'y aurait plus rien à faire?

Non, en 1958

Non, en 2005

Non. en 2009

Le Rebelle fût confronté à une situation bien plus terrible.

Ce qu'il fit fût simple.

Il se retira en Angleterre et parla.

Les circonstances historiques expliquent qu'il ait dû partir.

Soyons persuadé qu'il aurait parlé de France,de la France, pour la France  où qu'il se soit trouvé.

Il n'était rien ou à peu près.

Juste un général de brigade non confirmé.

Pourtant ,il l'emporta, bien sûr, contre l'Allemagne qui s'était abîmée dans le nazisme, mais déjà aussi, contre les américains qui lui préféraient de plus dociles et plus titrés personnages.

Aujourd'hui que pouvons nous faire ?

Tout simplement nous fondre dans le Peuple.

Entrer en résistance sans hésitation avec ceux qui sont authentiquement opposés aux règles adoptées sous la contrainte de la mondialisation néo libérale.

On les qualifie d'extrémistes, on les place à gauche de la gauche, on dit qu'ils sont trotskistes ou que sais-je encore.

A mes yeux ils ont une vertu : celle d'être sincères.

Leur positionnement est clair.

Voilà les seuls opposants qui comptent.

Ils rejettent avec raison le système en place (et celui encore plus terrible qui risque d'advenir si nous laissons le pouvoir aux mains sales de ceux qui actuellement occupent les places sans exercer les responsabilités).

Nous n'avons pas le choix.

Même si les transformations que propose "l'extrême gauche"'   font peur aux "gaullistes" et à bien d'autres....

Qu'importe que leurs arguments soient excessifs et tranchants, trop à gauche ou irresponsables, ce qui reste à vérifier.

Nous sommes dans une situation ou nous devons choisir par défaut.

Jusqu'à ce jour, la seule opposition aux arrangements de la classe politique dans son ensemble est autour du facteur.

Entrer en résistance avec ce n'est pas se soumettre.

C'est éventuellement faire alliance, mais pas forcément.

Pour mettre fin aux égarements du président de la République actuel il n'est pas possible, sauf à rêver, de s'appuyer sur ceux qui sont restés fidèles au Rebelle.

Ils ne sont ni assez nombreux, ni assez forts, ni, pour l'essentiel, assez jeunes..

Les partis politiques ont corrompu la Politique.

Quel gaulliste l'ignore encore?

Quel simple citoyen en doute?

Il faut faire avec ce que l'on a.

Pourquoi enfermer l'action dans un rapport de force classique, finalement sans intérêt?

Il est préférable et urgent d'en appeler à la complémentarité des projets, de chercher ce qui rassemble plus que ce qui divise.

Les élections européennes sont pour bientôt et si nous écoutons les gens raisonnables, tout est plié.

Et bien c'est très exactement le contraire qui s'offre à nous.

Une chance, la possibilité inattendue de bousculer les certitudes,de renverser l'ordre établi par une insurrection civique;

Quoiqu'on dise cette élection a un véritable caractère national.

Le mode de scrutin mérite qu'on s'y arrête.

Avec un peu d'astuce, le fameux "système D" français, nous pouvons découvrir une opportunité cachée.

Nous avons à portée de la main le moyen de faire mentir les prévisions les plus savantes, les certitudes les plus repérées .

Nous pouvons nous débarrasser de  la classe politique qui n'a plus aucune raison d'exister sous cette forme avec ses notables et ses serviteurs professionnels stipendiés.

Alors que cela parait impossible à beaucoup j'affirme que nous avons toutes les cartes en mains pour gagner.

A condition de ne pas entrer en politique, de dépasser le fumeux clivage gauche droite.

A condition de viser large.

Il nous faut proposer aux Françaises et aux Français une véritable alternative.

En parallèle aux listes de pistonnés qui vont fleurir pour conquérir quelque sinécure.

Entrons en compétition démocratique avec les amis du facteur, faisons du neuf.

Proposons un autre choix à la sagacité des Françaises et des Français.

Au lieu de chercher à placer quelques copains en position éligible, faisons le contraire.

Appelons tous les citoyens et bien sûr toutes les citoyennes à être eux-mêmes candidats.

Dressons des listes de volontaires, grande circonscription par grande circonscription.

Il n'y en a que sept.

Choisissons permis eux, nos candidats, par tirage au sort ou par une désignation plus classique mais tout aussi transparente.

Il faut que personne ne puisse contester l'honnêteté de notre démarche, la probité de nos candidates et candidats.

Respectons la stricte parité.

Soyons scrupuleux sur l'observation des textes réglementaires.

Soyons vigilants afin qu'aucun de nos candidats ne soit invalidé.

Une chance nous est donnée, qui n'a jamais existée en politique.

Une action de cette envergure est possible sans argent.

Pour l'emporter, nous pouvons et ne devons nous appuyer que sur notre citoyenneté..

Les bulletins de vote, les propositions, la circulation de l'information tout cela peut être réalisé sans délais, quasiment sans argent.

Grâce à Internet.

Tout le monde n'a pas accès à cet extraordinaire moyen de communication.

La preuve a été rapportée en 2005 qu'Internet permet pourtant d'entrer en lien avec énormément de personnes.

Rendons la monnaie de sa pièce au Parlement qui le 4 février 2008 a accompli une immense forfaiture. 

Internet et tous ceux qui peuvent faciliter la création de multiples réseaux, partout, peuvent se mettre en route sans prendre l'aval des "chefs".

Les moyens classiques de communication ne peuvent résister à la pression des citoyens.

La "grande presse" - aux ordres- à perdu son pouvoir de former ou déformer l'opinion publique.

Soyons exemplaires, audacieux, astucieux.

D'ailleurs pouvons nous faire autrement ?

Cette citoyenneté en mouvement nous mettra en excellente position pour discuter d'égal à égal avec n'importe qui.

Y compris avec ceux qui à priori, n'auraient même pas l'idée de s'adresser aux émules du Rebelle.

Il nous appartient de gérer cette liberté, de dépasser les clivages traditionnels et d'abattre les certitudes idéologiques.

C'est en tout cas là que je situe l'universalité du "gaullisme".

 

Régis ROQUETANIERE

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