Lettre à un journaliste 8 novembre 2007

1. Cher Monsieur,

Je reviens sur votre précédent courrier et la réponse que je vous ai faite.

Devant le silence étonnant qui entoure ma candidature à la mairie de Poitiers dans la presse locale, ce qui n'est pas vrai dans les médias modernes, peut être plus accessibles ou plus libres, ou moins certains de bien connaître leur terrain, il me parait intéressant de vous préciser que je situe mon action dans la logique développée par 'ALTER'M (dont je suis un des modestes initiateurs).

La déclaration d'ALTER'M d'octobre  en fichier joint vous permettra de vérifier la concordance de vue entre ce que je propose pour Poitiers et ce que propose ALTER'M au plan national et international.

Je vous invite aussi à vous promener sur le site d'ALTER'M qui est une association et non un parti politique, sur celui de Démocratie Vivante aussi.

Peut-être serait-il intéressant  que ces démarches très originales soient mieux connues, non seulement du public, mais également des journalistes professionnels consciencieux...

Il est possible pour cela de se "promener" sur le site de ces structures ... de comprendre en quoi elles sont novatrices ... et pourquoi elles possèdent les caractéristiques qui leur permettront demain de devenir populaires....!

J'insiste sur le fait que je ne suis candidat au nom d'aucun parti politique.

Par contre  je ne suis pas aussi isolé que les commentateurs un peu distraits ou les gens "bien intentionnés" pourraient le prétendre...

Ma démarche n'est pas un ballon d'essai, une tentative de plus mais l'aboutissement d'une réflexion, ancienne, sérieuse, profonde.

Je n'ai rien à gagner, rien à prouver, je ne cherche pas à faire carrière !

Les différentes responsabilités que j'ai exercées au plan local ou ailleurs m'ont convaincu cependant de ne jamais renoncer lorsqu'une cause est juste. Et le droit des citoyens à pouvoir animer eux-mêmes la vie publique sans le filtre des organisations et des partis politiques est une cause juste. 

Ce que nous essayons de faire consiste à redonner du sens à cette vie publique, à tenter de la libérer par l'initiative du citoyen, à la base, en préservant son libre arbitre, sans racoler, sans sombrer dans les propos convenus.

ll existe une attente qui est si large qu'elle peut maintenant libérer notre démocratie, en douceur,  d'une façon rassurante et efficace en faisant disparaître les mauvaises habitudes prises par le monde politique traditionnel.

Cela peut aboutir, maintenant, enfin,  par ce que notre démarche, celles de millions d'inconnus oeuvrant au niveau le plus humble des responsabilités se sont construites patiemment, méthodiquement, civiquement, en toute liberté.

Je sais bien que cela complique un peu la vie aux journalistes par ce que ces démarches sont inclassables.

Mais n'est-il pas temps d'innover, d'échapper aux repères traditionnels qui semblent ces jours-ci largement dépassés : une gauche qui ne sait pas s'il elle entre ou sort de l'Europe, le camp d'en face qui perd de vue l'importance de la dimension nationale dans le fonctionnement de notre démocratie pourtant en déroute, confisquée,  réduite au spectaculaire, et tant de discours extrêmes ou mous qui cherchent le consensus dans la répétition des vieux slogans ou le marécage des ambitions électorales élastiques....

Très sincèrement,

Régis ROQUETANIERE

http://poitiers2008.canalblog.com